Lettre de notre Évêque, Mgr Percerou, en date du 3 janvier :

Le projet de loi relatif à la bioéthique sera débattu en seconde lecture au sénat au début de cette année 2021. Le groupe de bioéthique de la Conférence des Évêques de France, sous la responsabilité de notre archevêque, Mgr Pierre d’ORNELLAS, nous alerte depuis plusieurs années sur les évolutions qu’apporte régulièrement le législateur aux lois de bioéthique qui se
sont succédées. Comme vous le savez, le projet de texte actuellement en débat transgresse bien des principes anthropologiques fondamentaux de la dignité humaine et de son respect inconditionnel. En août dernier, Mgr d’ORNELLAS avait écrit après le vote de ce projet de loi, en seconde lecture, à l’Assemblée Nationale: « Les députés sont-ils allés dans le sens de l’histoire? Leur vote n’est-il pas guidé par une certaine myopie? Notre planète si malmenée nous impose d’urgence un virage écologique. L’usage excessif des techniques sur l’être humain ne nous obligera-t-il pas de prendre un virage, celui de l’écologie humaine? « Tout est lié» dans le respect du vivant, qu’il appartienne à la nature ou qu’il soit humain. Ne ratons pas
le sens de l’histoire! » Aussi, le groupe de bioéthique de la C.E.F propose qu’à l’occasion de ce débat au sénat, quatre vendredis de jeûne et de prière soient proposés aux catholiques de notre pays. Vous trouverez sur Internet*, sa proposition
précédée d’une brève explication. A vous d’envisager comment la proposer et la mettre en œuvre. « Chacun, chaque famille, chaque communauté, chaque paroisse, chaque équipe de mouvement trouvera sa manière de jeûner et sa forme de prière. Que tout soit fait dans la foi en Dieu notre Père. Qu’il ouvre nos yeux sur « la grandeur sacrée du prochain ». Qu’il nous engage à édifier ensemble une société où les techniques demeurent à leur humble et utile place de servantes, où les petits sont les premiers de cordée, où ainsi grandira la véritable fraternité »

Fraternellement,

+Laurent Percerou

Proposition du groupe bioéthique de la CEF « Que nos yeux s’ouvrent »