Le 20 septembre dernier, Mgr Laurent Percerou a été installé comme nouvel évêque de Nantes. A cause de l’impossibilité d’accéder à la Cathédrale, la célébration a revêtu une forme peu ordinaire. Il a fallu improviser, et célébrer sur le parvis. 

« Comme il est beau que nous puissions être rassemblés sur le parvis de notre cathédrale blessée, a dit Mgr Percerou dans son homélie. Nous voulons dire par notre présence que, malgré cette blessure, nous demeurons une Église missionnaire, une Église des parvis, une Église qui ne craint pas de proposer le Christ à tous, sans condition, sans distinction, et que tout comme cette cathédrale qui devra être restaurée afin de pouvoir rassembler à nouveau le peuple de Dieu et témoigner par sa beauté de la Bonne Nouvelle du Ressuscité, nous voilà ainsi, humblement, appelés, personnellement et en Église, à nous convertir, à nous restaurer sans cesse, à nous ajuster sans cesse au Christ notre maître et ami, notre Sauveur, afin de nous tenir sans crainte, avec assurance et humilité, sur les parvis de notre société. » 

Cette célébration sur le parvis de la cathédrale n’est-elle pas à elle seule une parabole de ce que Dieu attend aujourd’hui de son Église dans le diocèse de Nantes ? 

« Sortons, sortons pour offrir à tous la vie de Jésus-Christ ! » Notre évêque a cité quelques phrases emblématiques de la prédication du Pape François, depuis le début de son Pontificat : « Je préfère une Église accidentée, blessée et sale pour être sortie sur les chemins, plutôt qu’une Église malade de son enfermement, et qui s’accroche confortablement à ses propres sécurités. Je ne veux pas d’une Église préoccupée d’être le centre et qui finit enfermée dans un enchevêtrement de fixations et de procédures. Si quelque chose doit nous préoccuper, et inquiéter notre conscience, c’est que tant de nos frères vivent sans la force, la lumière et la consolation de l’amitié de Jésus-Christ. » 

« Nous n’avons qu’un seul programme : Jésus-Christ et son Évangile. Ce programme doit pouvoir s’inscrire au cœur des réalités humaines dans lesquelles l’Église est présente. »                                     Père Cédric VAN WAESBERGHE, 

Doyen du Vignoble, Curé de Ste Marie en Val de Sèvre